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APRÈS L’AMOUR…

Je voudrais pénétrer si tendrement ta peau, et de tes rêves ces lambeaux de Ton ciel lorsque ma joue posée sur ta vulve assouvie, sur sa douce moiteur, mes yeux se prêtent au sommeil ; lorsque mes mains s’incrustent en ta charnelle soie, ici sur ta fesse lascive au velouté grisant, et là sur ton sein souple et chaud, éminence sous lequel ton cœur bat, au galbe tentateur qui épouse Ton souffle alors en accalmie, et de son mamelon qui lui repose aussi, après son doux tourment et sa tendre folie, sur sa brune aréole qui sut l’auréoler, éprouver sa saillie qui expire. S’il s’érigea tendu vers Ton « jouir », il sait à présent, et délicieusement, assoupir son ardeur sur son doux tégument.

L’heure est à nos regards en commune faveur ; de celui qui embrasse la beauté des passions en leurs chairs exultées aux traînes capiteuses à cet autre, mystique et plus intense encore, qui frissonne en nos âmes qui se sont dénudées, Chaudement accordées, puis oubliées en ce creuset béant d’une absolue fusion ; Et, de ces regards-là en sidéral espace, nous créons, flammes feux enlacées, un nouvel univers unique et palpitant aux résonances innées, un seul être absolu de deux sèves mêlées en deux corps immiscées, sans voiles de discorde et sans ombres d’esprits, profondes farandoles en vitales exégèses, spirituelles pulsions enivrées d’émotion, en ivresses d’envies qui se sont accomplies. C’est à cet instant-là que je T’aime le plus, hôte de ton destin en ce festin charnu, alors que tu n’es plus que désir et plaisir abreuvés, plus nue encore, plus vraie toujours, plus vulnérable aussi, plus fascinante ainsi, autrement plus puissante en Ta Féminité tellement irradiée qui embrase ton corps et rayonne un peu plus, qui enlace mon sort pour le fondre en tes nues, en Ton âme abyssale, matrice originelle d’éternelles voluptés aux mystères licencieux, fabuleux, ineffables, Femme, Amante,.. Graal.

Il y eu pour nous deux extases passionnelles aux vagues essentielles des marées d’équinoxe ; à présent c’est la paix qui façonne nos cœurs, qui repose nos sens et qui nous réunit, si fervents duellistes, dans le creux de son lit qui fut champs de batailles aux si tendres assauts, nous révélant sans faille en nos secrets décors, à ce monde des corps encore en son berceau, ondes d’amour fécondes en souffles d’aujourd’hui qui se seront unis pour la première fois, nourrissant l’infini en ondes génitales des sensuels embruns de nos eaux cardinales, écumes frémissantes d’éternité sublime volée au temps qui passe, à la vie qui s’incline devant un tel prodige, fontaines de fraîcheurs, parturientes chaleurs et paradis de grâce.