SUR CETTE COUCHE-LÀ...
SUR CETTE COUCHE-LÀ,
« NOTRE COUCHE ! »
LİTURGİQUES ESCARMOUCHES…
Bien Sibyllines escarmouches, sur cette couche-là s’offrent nos corps qui s’enlacent et tout autant s’ébrouent, et si câlines entremetteuses aux mutines mixions nos bouches en libations des fruits de nos passions. Et mes lèvres si douces et mes bras vendangeurs guident vers Toi mes doigts qui honorent tes appâts, anges ensorceleurs, les goûtent, les butinent, les sucent et les aspirent, cueillent leurs providences, en expriment l’ardeur. Je ne m’en lasse pas. De nos êtres mêlés je goûte le mystère, et à ta source au miel roi, où je me noie quand je te bois, c’est « Toi » entière qui t’offres à moi. Tes seins bourgeonnent contre ma peau et ton ventre palpite, et je grandis pour Toi lors tes yeux sondent mon halo quand ton aura m’invite à sombrer en tes flots de femme sybarite, goulue maîtresse aux lippes fines pour moi gourmet au bec fin et si friand d’abricotin, sublime jouisseuse, si licencieuse artiste parée d’Amour en crescendo, Muse étoilée d’Éros en Nos tableaux bohèmes, où me hèlent tous tes appeaux... D'amante souveraine.
Farandoles des sens, nous ne sommes plus qu’un. Et mon cœur s’affole lors tu cambres tes reins ; et « Mon » âme luciole pour « Ton » âme hédoniste, fond en l’incandescence de nos intimes lices aux indécences rares qui valsent aux sons de nos délires pour ne plus s’exhaler qu’en nos souffles d’envies qui noient ma providence en ton effervescence. Mes mains ne savent plus où reposer leur hâte, où languir au mieux de tes frémissements. Je halète d’ardeur, tu soupires de ferveur en plaintes avènements vers ta petite mort du pays des amants. Alors, « Sérénissime Élan », je te murmure de ma voix qui jouit, de mon sexe qui pleure son assouvissement en larmes ivoirines, mon doux ravissement d’amant en amandine lors fusent de concert nos orgasmes astraux aux nectars capitaux, comme nos mots si doux qui tapissent nos cœurs d’un si tendre tourment en de si chauds détours aux mille égarements, brasiers incandescents des feux de « Nôtre » Amour. Oui, sur cette couche qui m’appelle, qui Te guide vers moi, je déguste ta bouche, « Ton » haleine me noie, et je vibre avec Toi en ultimes combats dont cet amour est Roi et Mon Amour est « Toi », avant de me dissoudre en ton être adulé. Ainsi, je m’évapore, m’irise en Ta beauté.
De ce festin charnel, lors notre éveil ouvre nos yeux, nous ravivons le souvenir d’un songe de plaisirs aux élans langoureux. Étaient-ils rêves tous ces feux, ou réelles voluptés si goulûment goûtées ? Ainsi, sous le soleil d’un jour, d’une nuit alentour, où entre chiens et loups, lors « Flammes » nous attisons ces incendies de nos folies, si raffinés desserts irradiés d’innocences aux destins diamantaires, il fait beau, toujours, en notre nid d’Amour, si doux lit de soupirs qui tissent avec nos mots l’inextinguible envie de nos peaux qui s’épousent en chaque rendez-vous de nos joutes affamées aux mousses acidulées où nos souffles s’embrasent et brûlent nos désirs au creuset du Plaisir, fusionnant nos sourires avec nos abandons. Offrandes en libations aux dieux de la passion des amants éternels en leurs ivresses fusionnelles chassant le sentencieux, cœurs et corps capiteux nous conjuguons à deux ce paradis de nos oublis pour lesquels l’on se maudit tant tout en eux est ineffable, et nous révèle, et nous ravit, nous régénère et nous grandit en suprêmes baptêmes dont nos « orgies » sont ces blasphèmes des tourbillons de nos folies. Mais en ses cieux où Dieu nous aime, Être suprême « Il » sait combien il est joli ce Bel Amour sans chrysanthèmes, et qui exculte libre d’envies de vies qui s’aiment en leur oubli de faire carême, Cadeau pour « Lui », Maître de scène.
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