HEUREUX PHEBUS
HEUREUX PHÉBUS
La mer lèche la plage en ce petit matin ;
Nulle ombre sur le sable, seul Phébus prend son bain.
L’azur à l’horizon en voile se diffuse,
Le ciel offre ses bleus aux vagues qui s’amusent.
L’aube s’est réfugiée dans le jour qui commence,
Le littoral s’éveille, entonne sa romance.
Ainsi, sur les jetées, dans les ports, comme sur les bateaux,
Le murmure des hommes rejoint celui des flots.
Puis l’astre souverain prend son essor joyeux,
Et la plage, soudain, brille dans bien des yeux.
Les enfants jouent dans l’écume d’ivoire,
Leurs cris sont du bonheur... Le miroir.
Des badauds flânent ; montent les heures,
La langueur de la côte dénude les pudeurs,
Des femmes aux seins nus, et parfois plus encore,
Caressent les regards des joyaux de leurs corps,
Et les hommes séduits de leurs si tendres grâces
Promènent leurs désirs en subtiles enlaces,
De la blonde incendiaire à la brune passion,
L’air de ne pas goûter aux fruits de leurs pulsions.
Mais s’il est un regard qui sait se révéler,
C’est celui de Phébus sur Tes attraits posés.
Il brûle sur ta peau son plaisir brunissant,
Imprime en souvenir son bronzage fervent.
Et tu frémis, sensuelle déesse,
Sous la coupe de son ivresse.
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