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FATALE, SI TANTALE !!!

Éveil sous grand art

Où mes yeux, éblouis,

Croisent issus du lit,

Fatale, Ta Veuve Noire,

Ce chef-d’œuvre abouti

D’érotisme si rare

Dont Ton âme se pare,

Vénus d’une nuit

Au parfum Shalimar,

Par mon regard suivie,

Féru de Ta folie

Pour Ce festin d’un soir,

T’accoudant au comptoir

En si troublante envie,

Dont Ton corps irradie,

Offerte à ce hasard

Qui t’aspire vers lui,

Ce bienheureux Gaspard,

Qui sut en son miroir

Des mille et une nuits,

T’inviter à t’asseoir,

Te courtisant ainsi

Séducteur et séduit.

Communard pour trou noir

En avant ciel de lit

Pour mauresque en drakkars

Planant en un brouillard,

Tant de Désir pétrie,

Vers ces amours hussards,

Parsemés d’alibis

Que parfois elle chérit,

Dégustant leurs nectars,

Libations d’un hasard

Jusqu’au bout d’une nuit

Ou lui n’est plus… Que fruit

Galant d’ardent boudoir

Que tant elle aime boire

En parfums d’interdits

Qui fustigent l’ennui,

Gourmande Veuve Noire

Gâtant l’amant d’un soir

Aux sens éblouis,

Fatale, et qui jouit,

Chassant tout désespoir

Jusqu’au bout de la nuit,

Pour elle comme pour lui,

Si Belle Veuve Noire

Aux si troublants oublis

Planant en ce brouillard,

Complices en même lit

De licences anoblies

Aux jouissances rares.

Fatale Veuve Noire,

Ô ! Comme je l’envie,

Noyé en tes folies

Ce fol amant d’un soir.