amour-passion-desir-et-poesie

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TON PARFUM !

TON PARFUM !

Sous ta jupe fendue, seyante, ne porte rien… De superflu.

Offre à l’air pur tes avens moelleux en leur sillon charnu, et, sous ton corsage pas si sage, laisse tes seins aller et venir à leur guise pour dresser ton désir de leurs bourgeons tendus, en effleures indicibles qui torturent ta vertu.

Vénus nue dessous, aguichante dessus, joue aux lèvres d’Éole, à l’Amour Dissolu.

Anus volubile offert à la lumière ouatée de ton secret vallon, petit soleil fervent niché en son sillon, subtil mystère qui se chérit en son offrande ultime de l’intime, Ton œillet singulier ardemment courtisé par la concupiscence de l’amant qui l’élit, privilège et magie lors il s’offre ainsi, ce trésor qui éclôt en Ton complice nid, cet anneau délicat, si précieux bijou, si doux évent finement ciselé pour l’amour, infini gouffre de velours aspirant sans remords le souffle libertin du vent fripon sous ton jupon, cet anneau sans pareil aux caresses bannies comme aux baisers honnis par chastes citadelles de mortels flétris en leurs sens meurtris par interdits cruels, ce sanctuaire païen de la concupiscence, de la chair en fusion, que visite l’amant tout à sa dévotion, offre-le à Éole, délicat butineur de sa préciosité.

Ouvre pour Cupidon à l’haleine fleurie ta corolle lubrique aux nymphes réjouies gorgées d’intime sève en perles de rosée, et, mouvante chaleur, en sa moiteur d’inconvenance branle son appétit qui Te dévore d’envie en ta propre impatience, appelle ses licences, son coït folie, puis… Jouis en soupirs de délires une première fois, qui ne te suffit pas, puis dix, cent, et mille autres encore en ton corps ébloui des appâts de son lit où ton âme illicite, déesse du Plaisir en déni de sagesse, amante enchanteresse des stupres de l’esprit, enjôleuse hétaïre, marines voluptés, capiteuses marées, cambre ta silhouette, arque tes reins pour lui, qui est le « Tien ».

Éole, et Cupidon, pour Toi perdent la tête. Éloquence taboue, si haut perchée sur tes talons aiguilles, sensuelle escarbille chaloupe, l’air de rien, sous leurs yeux ivres et fous, défie, Mante Câline, leurs souverains regards qui pétillent pour Toi d’émois en banderilles. Vois comme tu ensorcelles leurs sens sulfureux, l’Essence de Leurs Feux ! Affamés, ils te veulent, ils t’aspirent, et par Ton entremise ils pénètrent ainsi la Beauté de Cythère, cette Beauté Première de la vie qui bouillonne, de l’Amour qui se Donne, s’Abandonne et Explose en célestes nuées. Éole et Cupidon fusionnent pour T’aimer. Ils prennent ensemble corps en ce mortel Galant à la chair bandée qui investit Ta Terre Féconde. Laisse-toi emporter, dévorer, incendier, puis à terme noyer par l’Onde Rédemptrice de vos corps qui s’unissent en mélanges qui trissent. Incarne torrentielle, Ce Souverain Plaisir d’être ainsi possédée par les Dieux incarnés en Cet Homme Ébloui… Qui t’écrit ce poème.

Animale, jouis ! Jouis ! Jouis ! Plus fort encore de l’embraser ainsi, de l’embrasser aussi de tout ton être qui lui susurre Ta luxure. Bois son puissant appel, entends son brame qui t’épelle, Toi, Belle sirène tourmenteuse à l’élégance ensorceleuse. Toujours inassouvie, enlace son mystère, coule pour lui en miel ardent, goûte son fruit nuptial qui t’empale, et, tel un éclair en ciel d’airain, crie au Cieux, à la terre, à l’univers entier et aux hommes trop fiers, Ta Femelle Jouissance en sa toute-puissance, et si Divine d’aise d’être Baisée ainsi, jusqu’au supplice, fournaise de délices, fontes et laves d’envie en précipices d’euphories. Puis, pénétrée entière par l’infini plaisir de Ta Féminité, parturiente férue de l’absolue clarté du rut cardinal, en chaque pore de ta peau qui frémit, chaque pensée lascive ou s’insinue l’extase de la Beauté de Ton corps nu sous ses voilages superflus, de Ta psyché psychédélique, Amante Acidulée aux saturnales promise en si ardentes brises des Mers de Voluptés, Toi, toute à Éole et Cupidon mêlée, et par l’Homme Honorée, T’immolant au Sacré, chante cette ode exquise de Ta Béatitude de Femme Libérée aux vaines fatuités de leurs Virilités qui te voudraient soumise à leurs propres acmés en Tes Virginités sans cesse reconquises.

Ô ! Toi, si Brûlante Égérie de l’Amour Passionné Conjugué Ardemment, jusqu’à l’irrévérence, choie Ton Corps qui s’élance avant qu’il ne s’épuise, Ton Âme qui séduit jusqu’à l’incandescence, pour qu’ils n’oublient jamais en leurs plus doux secrets, leurs feux sacramentels aux élans ravageurs, leurs frises de couleurs aux plus beaux arc-en-ciels de Tes nués charnelles, ces mignardises exacerbées et friandises du péché bien plus que parfait de ton être enflammé tant enivré des brises qui le grisent en Ta chair irradiée de Ta Félicité. Âme Pasionaria, Affranchie aujourd’hui des tutélaires carcans de ta Féminité, Tu Oses l’Interdit, Tu Vis, Tu Choisis et tu Aimes, Tu te Déchaînes aussi, et, Toute Auréolée des Libertés Radieuses de Ton Humanité, Tu Sèmes sur tes pas ce Délicat Bonheur qui sait T’accompagner et Abreuve Mon Cœur, et Mes Sens Charmés.

Quand l’air prend consistance, effluves d’innocence et de lubricité intimement mêlés, qu’on entre dans sa danse avec avidité s’il embrase nos sens. Il sait nous éprouver et rassasier nos vœux, à sa manière parfois amère, parfois sucrée. Fantasmes épicés ou charnelles envolées au lit de l’Être aimé, Éole et Cupidon en une même étreinte, pour Vénus assoiffée de licences et de plaintes à l’Amour consacrées, avivent en oraisons leurs plus Ardentes Brises refoulant nos raisons, attisant nos passions, exaltant nos pulsions en La Fusion des Corps, et Cœurs au Diapason.

Ourle Ta bouche sur l’azur, en l’éther qui T’espère sur l’aire de Ton Désir, grisés par Ton Parfum, Éole et Cupidon toujours en érections bandent en Toi… Ma Ferveur d’Apparat. Et Moi, Zéphyr Libertin, « Petit Éole Mutin », Je Délire en Tes Soies, Me Noie en Ton Sourire, Je suis Ton Amant Lyre, Mes Mots brûlent pour… TOI !

 



23/02/2023
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