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AMANTS… POUR DEUX VIES… D’ENVIES !

Comme il m’est doux, Tendre Sourire,

De me savoir Ton Doux Ami,

Tant Je T’Adore et sais Frémir,

Pour Toi, si Belle en Nos Folies.

J’ai Ce Bonheur de T’enlacer

Lorsque tu m’offres, Chauds, Tes yeux,

Quand Pour Moi, Tu Sais Tout Donner,

Et que Pour « NOUS » s’Ouvrent « TES » Cieux.

Rayonnante, Libre de Tes Désirs,

Souveraine Déterminée,

Tu embrasses tous les Plaisirs

En oubliant ta vie rangée.

Ainsi Tu Oses Tes Voluptés,

Sans gêne, Épanouie,

Heureuse, Abandonnée

Aux Caresses dont Tu Jouis.

Tu Inventes en Poses Obscènes

Nos Joutes Impures, Capiteuses,

Et Sais Corser la Moindre Scène,

Sereine Courtisane, et Maîtresse Enjôleuse.

Ensemble alors, Nous Conjuguons

L’amour, Sans Barrières, Sans Morale,

Celui qui Chasse La Raison,

Et Décuple l’Envie de Fusions Cardinales.

Ni Toi, ni Moi ne Jugeons Rien,

Ni sur Sa vie, ni sur Ses goûts,

De son Partenaire Libertin

Aux Désirs parfois Tabous.

Tout est permis en « Notre » Union,

Rien n’est Banni, pour peu qu’On Soit,

Toi comme Moi La Communion…

De Vies et Corps en mêmes choix.

Tant que Nous Voguerons, Complices,

Nourris d’Extases Renouvelées,

De Joutes Ardentes en Tendres Lices,

L’Ennui Fuira Nos Destinées.

Et, si un soir l’Ombre d’Un Doute

Viens Assombrir « NOTRE » Aventure,

Nous Dévierons Chacun Nos Routes,

Pour Préserver Notre Futur,

Nos Cœurs Serrés par Une Peine,

Celle de n’avoir pas su Durer,

Mais enlacés en Joie Sereine

De rompre Amis toujours Charmés

Éludant ces Reproches Amers,

Mesquineries de Vieux Conjoints

Qui n’auraient alors su Les Taire…

À l’Autre Qui n’est Plus Rien.

Nous Échapperons par Amour

Au Piège Tissé au fil des ans,

Sans Devenir à « NOTRE » Tour…

Piètres Amants.