CE MATIN-LÀ, PEUT-ÊTRE...
CE MATIN-LÀ, PEUT-ÊTRE…
DEVIENDREZ-VOUS, CE « TU », ME DONNANT RENDEZ-VOUS, AVEC…
« TOI » !
Ce matin-là, entre tous, singulier, bien plus tendre encore que tout autre matin commun aux autres jours, à Onan consacrée, tendue vers d’indicibles songes aux grâces visionnaires, ce ne sera pas Toi qui seule effleureras en caresses de soies ta peau lascive et douce frémissant sous ces mousses, qui hèle de ses vœux ce plaisir passionnel de l’amante comblée par cette ardente ondée des larmes de ses feux, qu’elle aime à éveiller. Non, tu ne seras plus seule à ce désir goûter, car tu me sentiras, moi, si prégnante entité d’haleine masculine, pour la première fois blottie au plus secret de ce qui te fait, Toi, là, en ton gynécée de fleur épanouie, lorsque tu jouiras, quand je boirai tes cris à ton pistil roi.
Je T’aurai espérée, attendue si longtemps ; et tu seras venue, enfin, hors cette retenue d’une vertu factice, grisée par ton orgasme qui ne se retient pas sous tes doigts diligents qui seront un peu miens, mêlés à leurs ébats, où, belle féline, féconde en ta matrice, fondante gourgandine, gourmande Messaline immolant ta vertu en divin sacrifice d’un songe d’absolu qui noiera tes abysses, tu me transcenderas en ton apothéose, comme prince des nues de tout ton corps qui ose.
Nous ne nous verrons pas, alors jouant à chat ; non, et pas plus Toi que moi au lit de nos ébats, mais mon cœur sera là, lui, palpables battements affolés du tourment des doux jeux de tes mains qui pour Toi seront miennes. Je serai là sans l’être en cet air saturé des piments délurés de mon corps éthéré, plus consistant encore que celui qui me porte, incube énamouré palpable en sa beauté, mouvant, vivant, et pénétrant ton corps, au-dedans au-dehors, en subtiles caresses, jusqu’à petite mort en ton plus doux trésor, entre nymphes tactiles berceau de ton pistil. Mystère pour la raison, inexplicable idylle, tu nous éprouveras (Car ainsi il sera, n’est-ce pas ?) par tant de voluptés, et sensuelles fusions de nos souffles mêlés aux vagues d’émotions des troubles fluidités de nos êtres charnels, en rêve intemporel nous diluant ainsi en un éther sacramentel qui nous sanctifiera d’avides effusions, conquérantes et nourricières, écuyères princières de mes mâles passions qui me généreront en ton calice ardent aux femelles pulsions, lors nos prières, unies en un si bel élan uniront nos karmas en ce si doux présent de virtuels combats aux si puissants émois, que j’imagine moi, pour Toi et moi amants en mille soies complices d’un hyménée qui surfe sur la mer d’un si bel univers offert par nos chimères, à nos brûlantes terres.
Ainsi j’embraserai l’ivresse de tes sens jusqu’au plus reculé des chemins de ton être, oxygène fluant brûlant ton cœur de feux, chauffant ton sang aimé jusqu’au bouillonnement le plus sauvage et fou, et si tendre à la fois. J’épouserai encore, jusqu’à l’extase déhiscente de ton calice purpurin, les plus beaux interdits que tu sauras m’offrir en cette messe impie, où tes inspires, et leurs expires haletants vibreront en ta voix aux gémissements sourds de plaisirs affranchis qui me murmureront : « Encore mon chéri ! », et je musarderai un peu plus sublimé en ton ciboire ourlé, palpitant, affamé jusqu’à ton apogée ; puis, de tes mains tantales, mes intimes complices, j’enlacerai tes seins aux tétins délurés, en invites à jouir. J’embrasserai tes lèvres en mille et un baisers mouillés de mon aura, puis nous ferons l’amour, tous trois, en bacchanales saisissantes et licences tantales aux gestes insensés.
Toi, charnel désir, félines pulsions saillies par l’abandon de conventions fanées ; Elle, cette Absence de choix, fâcheuse de bon aloi, qui nous fait reine et roi d’un festin d’illusions irisant nos karmas. Oui ! Elle, pulpeuse ambassadrice du fantasme grivois que nous offrent ses bras ; Elle, si capiteuse entremetteuse de nos ondes songeuses, et tant ensorceleuses, qui pour moi, ton bel amant grimé en bacchanales envies de chaudes walkyries, aimera butiner en chacun de tes pores ton nectar aux essors de si grisants effluves en l’éther vaporeux des brumes capiteuses, cardinales aussi, qui voyagent vers Toi pour baigner ton aura en ce petit matin aux si troublants émois, pour te rejoindre, enfin, en mes pensées lubriques aux intimes transports de sulfureux partages, amoureux et volages, intensément tantriques, qu’exsudent mes rêves les plus fous, les moins sages, les plus doux de mes tendres ramages que j’offre à ton corps sage quand le mien devient fou… De Vous, « Ma » Dame tout en nage, lors je Vous imagine, étant si loin de « Vous », en cœurs accorts et corps si doux fusionnant en accords de gammes en froufrous se donnant rendez-vous en arc-en-ciel filou, où moi fusant en « Vous », en vos chairs amadou, je boirais « Ton » émoi lorsque fondra ce « Vous », qui muant en ce « Toi », naîtra enfin pour « Nous », pour ce « Toi » qui crée « Tout », et que j’attends fébrilement depuis la nuit des temps, ce précieux, « Tu » de « Toi », qui serait vrai pour « Vous », quand je boirais les cris de « Ton » orgasme à « Toi », qui m’adouberait moi, en le creux de « Tes » bras, roi d’une Reine que tant j’Aime, qui est… « TOI ».
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