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RACCOURCI EN EPILOGUE

RACCOURCI EN ÉPILOGUE



Soudain, ces espérances :

 

Comme ça, sans violence,

Regards accorts,

Sourires, turbulences,

Partage d’émois forts,

Tendresses rares qui s’élancent,

 

S’exposent en abandons,

 

Délicate fusion festonnée de folies

Hors des carcans maudits bourreaux des déraisons,

Fols enlacements au creux d’un même lit,

Deux corps s’éprennent en fusion,

Nos sentiments s’affolent sur leurs frises d’envies.

 

Les mots écrits s’oublient,

La passion gomme leurs verbiages,

Quand de leurs feux ce TOUT uni,

En doux tourments que rien n’engage,

Conjuguent épanouis

 

De pluriels Désirs au secret d’UN partage.

 

Comme ils sont étonnés

Ces mots accorts d’un souvenir,

Déjà, d’émotions chamarrées

En leur mystère aigu d’écrire,

Soupirs et voluptés,

 

Ivresses de se dire…

 

Puis, soif de se voir ;

Regards qui se sondent,

Suppliques singulières aux marges dentelées,

Doute d’un corps lors l’autre abonde…

Tant il y eut avant cet essentiel espoir

 

En des atours de chairs qui redoutaient leur tombe.

 

Cœur désenchanté

Ou froissement de l’âme ?

Un vœu égratigné

De ne trouver sa flamme

En l’autre intimidé ?

 

Comme ça, simplement

Sans l'amorce d'un drame

S'obtura ce sésame

Pour deux corps hésitants

 

À franchir ce Pas…

D’un adultère

Entre leurs bras.

 

Et pourtant ils se plurent,

Leurs liens les ont choyés

Tançant l’adversité.

 

Leurs mots s’accordent encore, ne savent se quitter, et frémissent d’oser en onde épistolière, unique lavallière aux ramages ouatés, à eux seuls consacrée. En cette retenue d’un corps pourtant troublé, un cœur se laisse aimer en désir éthéré redoutant du charnel toute sa vérité, lors l’autre en abandon se livre sans raison, irradié de folie ; et un manque s’installe au creux de ce mystère de leurs amours buissonnières où tout peut-être dit, lors privés de leurs chairs jouir est interdit, seulement espéré et combien fantasmé. Un frein quelque part veille en cette amante en devenir mais qui ne peut s’ouvrir qu’avec parcimonie, réfutant l’embellie d’un rendez-vous fervent en cette envie d’un lit où deux élans s’éprennent ; ainsi seuls leurs mots peuvent toujours s’entendre et font l’amour au Tendre, car une crainte encore, flamme vive estropiée en son corps citadelle défie les voies charnelles d’une félicité.

 

Deux chemins singuliers, l’un soleil flamboyant pour un amour entier, l’autre partitionné par une incertitude aux rouges feux rêvés, unique et vraie clarté en ses ombres portées d’émotions parchemins, qui exultent elles seules, acceptant ce destin offert à quatre mains en jeux de plumes aux goûts mâtins.

 

Car…

 

La retenue des mots ne nous envivre guère

Quand elle convint le cœur à brusquement se taire ;

Comme frustrante amie de nos souffles troublés

Elle invite nos âmes en désert corseté

 

Lors elles aspirent tant à dire, comme à chanter

À la face du monde du Désir les magies

En leurs mille détours s’accordant à leurs vies,

Qui condamnent parfois nos corps à chasteté,

 

Mais jamais, refusant l’interdit,

Ne consentent, si ce n’était d’aimer,

À si vite périr en se laissant briser

Par sang de corps sans appétits,

 

Mais affamées de leurs fantasmes innés

En ce creuset joli pétri de leurs émois.

Ainsi ce temps passé fut cet ami de choix

De nos vies en pavois et si belles années

 

Qui bercent encore en apogées

Ce bonheur qui nous lie, que l’on ne renie pas,

Fil rouge de nos soies aux doux parfums d’acmés.



03/09/2021
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