ONANISME
ONANISME
Tu m’ensorcelles muse phalène.
Quand tes mains, dissolues sirènes
Sur ta peau caressent l’émoi.
Je t’imagine malgré moi,
Belle ! Belle ! Belle en eaux
Lors l'une d'elles sur ta peau,
Amante là posée à l’orée du mystère
Du secret de ta chair,
Fiévreuse prétendante du plaisir souverain
Oublie en les dentelles de ton pertuis carmin,
Ses doigts, preux écuyers qui s'embastillent
En sa conque de miel aux si chauds flots de fille.
Amants audacieux sulfureux de passion
Réveillant ardemment tes femelles pulsions
Ils se pressent à la porte de l’aven moelleux,
Où, phalanges lubriques en assauts licencieux
Quelques privilégiés explorent ton désir
Qui de tes lèvres feux s’exhale en soupirs
Quand ton sexe galant imprégné de rosée
Gorge ton Clitoris du sang de ton acmé ;
Cajolé, lutiné, en folles bacchanales
Petit pénis fervent de danses saturnales,
Fébrile il se tend sous leurs assauts ardents,
Et tu fermes les yeux en songes indécents.
Que tu es belle ! Belle ! Belle en eaux !
Lors glisse sur ta peau,
Seconde courtisane de ta chair en délire,
Ton autre main légère, compagne du plaisir
Qui choie, là sur ton sein, le mamelon dressé,
Le tire, le pétrit, l'effleure exacerbé
En célestes acuités irradiant tout ton être
Des plus tendres effusions qui se puissent connaître.
Quand l’allégresse enfin, invite l’absolu
De ton corps se cambrant sous impudiques nues,
Elle te sacre Vénus en spasmes jouisseurs
D'un orgasme exalté aux flux ensorceleurs.
Ô Oui,
Que tu es Belle ! Belle ! Belle en eaux
Lors tes mains sur ta peau,
Amantes en apostille
Conquièrent ainsi… Tes flots de fille.
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