ET MEURT LE VENT…
ET MEURT LE VENT…
Insaisissable Éole,
Soupirant de ton ciel,
Âme mâle, plurielle,
Ombres et soleil m’affolent.
Je souffle ma passion,
J’absorbe ton silence,
J’effleure ton absence…
En tendre migration.
Lors tu es lointaine,
Mes ondes se dessèchent,
S’anhèle ma brise en liesse.
Ode triste, cœur de peine,
Je ne suis plus qu’une ombre
Dans le ciel de ma vie.
En ta vie tu m’oublies,
Et je m’éteins, linceul sombre.
Le vent meurt sans se fixer.
Éole périt, en désespoir,
Anticyclone ou bien trou noir
Coupent mes ailes d’hyménée.
Mais, dans l’éther qui subsiste,
Les fragrances de mon émoi
Mêlent aux parfums de ton aura,
Mon amour, écume d’autiste.
Oh ! Mon aimée qui s’évapore,
Sans ton humide mélopée,
Mes caresses trop esseulées,
Sans te trouver, trouvent ma mort.
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