CE BAISER… ÉTERNEL !
CE BAISER… ÉTERNEL !
Où Tristan et Iseult…
Par Ce Baiser Divin
Du mythe qui les unit
En enlaces sans fin
D’un Infini qui Les grandit,
Iseult, Fine Rose,
En Son regard à Lui,
Se réfugie et Ose…
Offenser l’Interdit
Qui soudain les transmue
En belle anamorphose
D’Amants qui s’offrent nus
À leur métamorphose.
Et sur l’instant, pour une éternité,
Tristan, subtil troubadour
Murmure en sa Beauté
L’Élan de Son Amour
Au Destin singulier
À nul autre pareil,
À Iseult troublée
Qui veut boire Son Soleil…
***
Fécond de Mon envie
À butiner Tes fleurs
Et déguster Tes fruits,
À me brûler à Ta chaleur
Sur Ta peau qui frémit
Quand Tu me voles Ce Baiser
Qui Nous aspire Entiers,
Je Bois, là sur Tes lèvres
L’Essence du Sacré,
L’Immanent Élixir
De Nos sentes incendiées
Par l’Indécent Désir
De Nos deux Voluptés
Se mariant aux rires
De nos félicités…
Qui brûlent de se dire.
Sensuelles Libations,
Ton Plaisir est Ma Fièvre,
Caresses en Dévotions,
Mon corps Son brasier,
Ton Cœur Mon Univers,
Mon âme Tes marées,
Ton regard Ma Terre
Où se dilue l’Ondée
De Mon Être assoiffé
Des Délicat Mystères
De Ton Ivre Beauté
Où se mire Cythère.
Éther en Parousie,
Soleil feu dans la nuit,
Licences buissonnières
Aux semences folies
Ardentes sur Nos Mers
D’Émotions Dentelées
Aux Haleines Princières
Intimement mêlées,
Souffles d’envies
Pour nos deux corps,
Amour Béni
Narguant la mort…
En Son défi,
Ce Baiser Flamboyant,
Et jusqu’à l’Infini
Privés du sang
De Nos Folies,
Dès à présent,
Et pour Toujours Nous affranchit…
Nous sommes Ces Amants
À l’exil soumis,
Tels Iseult et Tristan.
Éloignés en Nos vies,
Et prisonniers latents
Ne serons-Nous Galants
Qu’en nos seuls mots d’esprits
Figeant l’Éros gourmand
En langes Poésies.
Et je ne sais survivre privé de Tes printemps.
Aussi par désespoir s’est immolée ma vie
En Ce Baiser d’Amour qui transcende mon temps,
Pour communier, en rêve… Avec Ton Paradis.
Il arrive parfois qu’un Mythe Originel
Nous étreigne en ses personnages,
Nous, humbles humains rebelles.
Ainsi, Toi, Iseult, Gracieux Rivage,
Si Doux Nuage aux Tendres Ailes,
Et Moi, Tristan, si plein d’Hommages,
Ne serons-Nous en Notre Ciel
Qu’Éternels Ramages
De Ce Destin sacrificiel
Qui sanctifie nos âges
Des plus Beaux arcs-en-ciel…
Où s’embuent Nos Partages.
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