SI J'ETAIS PEINTRE JUSQU'A LA LIE... JE TE PEINDRAIS AINSI
Sİ J’ÉTAİS PEİNTRE, JUSQU’À LİE…
JE TE PEİNDRAİS AİNSİ
Si j’étais peintre en corps, car poète je suis,
Mieux encore que lui, en mots de cœur épris,
De mes soies de couleurs je te peindrais ainsi :
Je peins pour Toi les nuits de mes heures sombres,
La clarté de mes jours,
Je peins pour Toi l’Amour,
Ma Passion constellée de Mon Désir qui sourd.
Je peins pour Toi d’un astre feux les ombres,
Ses reflets diamantés,
Son intense fournaise sur ma mer tourmentée,
Je peins pour Toi toujours
Les feux de Ta beauté.
Et mes tableaux ainsi fleuriraient d’un printemps
Chassant ce long hiver privé de tes sarments,
Ils seraient de l’été rayons incandescents,
Et de l’automne roux si tendres errements
Qu’ils se fondraient en Toi telles essences subtiles
En licences d’oublis, que mon Désir distille,
Pour goûter à tes joies au soleil de ton île,
Et offrir à tes ombres ma nudité fragile.
Or, je ne suis artiste, ni peintre de surcroît,
Seulement ce poète aux mots si maladroits,
Qu’ils sonnent parfois mal, tel résonne un glas
Quand tout mon être envie ce galant d’apparat
Qui caresse Ta vie,
Abreuve tes appâts,
Lors moi, le cœur meurtri
Je ne suis plus leur choix,
L’élu de ton émoi.
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 12 autres membres