amour-passion-desir-et-poesie

amour-passion-desir-et-poesie

(BRUMES… ET CLARTÉS) CETTE AMITIÉ SI SINGULIÈRE



(BRUMES… ET CLARTÉS)

CETTE AMITIÉ SI SINGULIÈRE

 

 

À celles de la terre

S’allient celles de l’eau,

Ainsi taisent nos mots

Leurs souffles de lumières.

 

La pénombre s’installe

Au mi-temps de nos flots,

Et mon cœur, en sursaut,

Y creuse son chenal.

 

Je m’en vais par les champs,

Traverse les ruisseaux,

Puis hèle les bateaux

Des bords de l’océan.

 

Et dans ses ports, j’erre,

De rafiots en rafiots,

Glisse sur des radeaux

Accueillant ma misère.

 

Ainsi, le regard froid,

Mon âme gît, blessée,

Sur Neptune glacé

Je nage ou je me noie.

 

Puis soudain, ce courant,

Chaud, suave en sa marée.

Je m’y laisse emporter

Bercé tel un enfant.

 

Alors s’ouvrent mes yeux,

Emperlés de douceurs

Qui goûtent les saveurs

D’un regard silencieux,

 

Bienveillant et fiévreux,

Égaré lui aussi, nimbé de son mystère,

En océan amer.

Alors, sous ces cieux

 

Boutant l’hydre sournoise,

En partages feutrés

À l’intime accordés,

Notre rencontre, fut courtoise.

 

Appels d’airs, streams de cœurs,

De voix lorsqu’elles se donnent,

D’âmes qui s’abandonnent…

Nous nous offrîmes à Sa Ferveur…

 

Qui nos néants chassait.

Ainsi, et pour Nous Deux jusqu’alors solitaires

Dérivant si longtemps sur cette immense mer,

Enfin, Son Soleil Radieux, sur nos vies flamboyait.

 

Aurore d'une émotion,

Puis Apogée du jour

Où ses parfums d’Amour

Grisèrent Notre Passion.

 

À l’heure du crépuscule,

Abordant une terre

Qui ne fut plus austère

Sans être Majuscule,

 

Une âme, un peu plus fort,

Un cœur, différemment,

Éprouvaient ce tourment,

Que tiraillait un corps

 

Lorsque l’autre doutait.

Pourtant, en Son halo

Qui dissociait nos peaux,

Un climat s’affirmait :

 

Séducteur, Délicat,

Doux, telles ces épices

Évoquant des délices,

Qu’« Elles », ne connaîtraient pas.

 

Mais, dénigrant nos gardes,

Nos pas nous ont guidés

Sur ce Tendre sentier

Qui caressa nos hardes

 

D’exquises communions

En Une Paix Divine

Aux Fragrances Câlines,

D’une presque fusion.

 

Ainsi, sans être Amants,

En cette aube si claire

Notre idylle sincère

Suit son cheminement

 

Et nos Êtres se fondent

En Son creuset précieux

Où s’incendient nos yeux,

Où l’Amour nous féconde.

 

Et nous sommes heureux

À présent en ce monde,

Et qu’il rit, ou qu’il gronde

Sereins demeurent nos cieux

 

Depuis qu’on lui sourit.

Amis de Cœurs Précieux

Nous l’arpentons à deux,

En cet « Amour/Ami »…

 

Qui nous a réunit.

 



14/12/2022
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 11 autres membres