BAISERS D'ÂME
BAISERS D'ÂME
À l’orée de son âme,
Où je m’étais posé,
Je demeure cette flamme,
Lors j’étais brasier.
Je souhaitais, d’une lame
Au tranchant acéré
Pénétrer sa peau femme,
Où je m’étais couché
Pour épouser son charme,
Sans la blesser,
Cicatrice sans drame,
Porte d’éternité...
De mon trouble, Sésame,
Je n’ai su l’inciser,
Et demeure ce brame
Qui ne sais me quitter.
De cette magicienne
L’âme m’a aspirée,
en abandon, la mienne,
En son regard baignée.
Je vis ses joies, ses drames,
Sans jamais l'effleurer,
Et mon émoi me damne
De ne pas exulter
En son corps qui condamne
Mon Désir oublié.
Je suis cette oriflamme,
Pour elle, pavoisée.
Si tendres baisers d'âme,
Effluves de pensées.
Je chéris cette femme...
En son sein réfugié.
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