VIOLENCES
VIOLENCES
Subtils froissements
D’une âme sur son rêve,
Pour des heures sans sève,
Loin de son cœur amant.
Dentelles de l’esprit,
Guipures d’un sourire,
Feulements et soupirs
S’égarent dans la nuit.
L’ombre s’est épaissie,
Le soleil s’éteint,
Éveil de l’instinct,
Inspire de l’envie,
Et, cruels instants,
En caresses orphelines
Sur ta peau se décline
L’ivresse du tourment
De ton être en appel,
Qui se tend,
Qui se rend,
Que ma brise ensorcelle…
Lors, ton corps,
En sanglots,
Calligraphie les mots
De ta petite mort.
Souffle brasier,
Silence, occlusion,
Flammes, passion,
Solitude enfiévrée.
Puis, brutal choix,
Impossible avenir,
D’un trop ardent désir
Tu condamnes la voie.
Cruel froid ! Ton cœur,
Qui s’impose violence,
Glisse dans le silence.
Il crie, à l’intérieur.
Moi, je rejoins l’expire,
En une mort soudaine,
Mon âme en peine
T’enlace pour souffrir.
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