UN BAISER… CE BAISER !
UN BAISER… CE BAISER !
Et je bois sur Tes lèvres
La buée de Ta vie.
Tu es le paradis
De ma plus tendre fièvre ;
Ce souffle qui m’imprègne
Lorsque Tu m’envahis,
Quand Ta bouche blottit
Ta salive en la mienne ;
Ce brasier perforant qui brûle ma vision,
Cette flamme gracieuse,
Étincelle précieuse
D’un espoir de fusion.
De Ce Baiser de Grâce
Offre-moi la passion,
Autre qu’une illusion
D’un songe, d’une audace…
Fusse-t’elle fugace,
Juste pour la goûter,
Instant d’éternité
Pour deux cœurs qui s’enlacent.
Ainsi posé
En l’Or Fin de Nos Cieux,
Défiant l’à venir, capricieux,
Il saurait Nous sauver…
Et de l’oubli
Et de l’indifférence,
Et des fragrances
De l’ennui.
Il saurait Nous garder,
Brisant nos retenues,
En Une âme charnue
Aux parfums raffinés.
Il saurait Nous nourrir
Des Troublantes Beautés
De Nos intimités
S’épousant à plaisir,
Pour après lui…
Vivre sereins Notre à venir,
Tant il saurait sceller,
De Nos Deux Vérités
Le sceau d’Un Devenir
Aux Sens Partagés,
Frémissant différent
En l’espace et le temps,
Mais à jamais gravé
Sur l’aube d’Un Printemps
Qui ne peut s’oublier,
Choyant ce verbe Aimer
Refuge des Amants…
Au destin contrarié.
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