SONGE
SONGE
Sur un frisson de l’âme,
À l’aube d’un été,
Émergeant du sommeil
Mon rêve s’est brisé.
S’est éteinte une flamme.
Elle fut durant ma nuit
Ce songe merveilleux,
Où brillait ce soleil
Aux rayons audacieux,
Qui incendiait ma vie.
J’étais, sous son regard
Au velours scintillant,
Ce séducteur paré
D’un diadème flamboyant,
Au sommet de son art.
Je savais Te parler,
Consumer Ton Désir
Du timbre de ma voix,
De mon troublant sourire
Ton cœur ensorceler.
Ton corps, ivre vaisseau,
En vagues sensuelles
Ondoyait sa passion
Aux écumes charnelles,
Sur l’hydre de ma peau,
Et Ton regard, de braises,
Oubliant en le mien
Sa raison orpheline,
S’immolait en Destin
De commune fournaise.
Ce fut l’embrasement
Sous la voûte des cieux,
D’Originelles pulsions
Aux souffles licencieux,
Fusions en firmament.
Longtemps en cette nuit
Nous nous sommes aimés,
Jouissances suprêmes,
Extases enlacées,
Vibrantes symphonies…
Jusqu’au petit matin,
Où une aube rebelle
Éveillant ses lueurs
Sur un jour plus cruel,
À Ta Magie mit fin…
Et Tu ne fus plus là,
Par l’aurore absorbée
Aspirant en son ciel
Mon rêve évaporé
Que je n’oubliais pas,
Tant j’y aurais brûlé…
Pour TOI !
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 10 autres membres