POUR CETTE FLEUR... POUR TOI, LE PEINTRE...
POUR CETTE FLEUR,
POUR TOI, LE PEINTRE…
Ta voix emporte sa raison,
Ton souffle aspire son désir,
Ton regard est sa pâmoison,
Ton être entier est son sourire.
Tu es celui de sa clarté,
Celui qui doit toujours savoir
De ta finesse ciselée
Vaincre vulgaire et désespoir.
Toi, mystérieux inconnu,
Toi, soleil séducteur,
Tu envoûtes ses nues
De ton étoffe de langueur.
Pour toi en Elle, ce poème,
Ces vers de vies.
Pour Elle en toi, j’aime
À offrir mon envie.
Je comprends Fleur, te voyant.
Je comprends Lune, son émoi.
Je la comprends éperdument,
Fleur de Lune et âme soies.
Elle, la plus fine des maîtresses,
Couche son cœur en tes tableaux,
En son regard caresses,
Lorsque ton corps couvre sa peau.
Par ton esprit, en ton talent,
Tu liquéfies sa rose d’or,
Tu immoles son doux tourment,
De son cœur pour ton corps.
Pour toi l’artiste, à toi l’élu,
L’appel tentateur,
Son intime absolu,
Lumières et ombres, Fleur.
Pour toi le peintre,
Ses couleurs,
L’étreinte…
Qui choie ses heures.
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