MA FLEUR DE CŒUR
MA FLEUR DE CŒUR
Si j’ai tendu ma main, ce n’était pas pour prendre.
Non ! Cette fleur simplement avait su me surprendre,
Et, c’est en frôlements au désir singulier
Que de mes téguments je voulais la choyer.
Sur le bord du chemin je suivais mon ennui.
Quand je t’ai rencontré, ce fut un jour béni,
Tu élevais sa flamme d’opéra
De ta corolle d’apparat.
Là, sur le talus moelleux d’une herbe des plus tendres,
Je me suis arrêté, trop ému, pour comprendre
Que j’allais courtiser Ce havre de clarté,
Qui rayonnait de Toi en mille rais moirés.
Toi ! Fleur de Cœur que je n’ai pas cueillie
Tant tu étais pimpante et ouverte à la vie,
Pour ne pas te tuer, te rendre prisonnière
D’un vase clos qui ne serait ta terre,
Tu es là, fraîche rose à la tige fragile,
Toute voilée de feuilles aux parures subtiles,
Et ondules, langoureuse, aux caresses du vent
D’un Éole si tendre, invité du printemps.
En ses plus beaux atours, ballet voluptueux,
Ta grâce de velours y déploie sous mes yeux
Tes pétales éclos dans la rosée du jour,
Pour mes caresses d’homme, qui T’aime sans détour.
Mais non, je ne t’ai pas cueillie !
Simplement, là, tout au creux de ton lit,
Je me suis arrêté, j’ai posé mes valises,
Et ma vie de migrant aux frontières bien grises,
Soudain illuminée de ta belle romance
A brûlé ses haillons au Soleil d’Espérance.
J’ai regardé grandir les feux de ta Beauté,
Toi, tu m’as accueilli en Ton cœur transporté.
Tu frémis en mon âme, sous ma brise d’Amour.
Qui ne sont avec toi, mes heures sont des jours
Que tu creuses toujours pour y graver La voie
De Ton Être en le mien, écuyer d’un Émoi
Que je ne dois…
Qu’à « TOI » !
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