amour-passion-desir-et-poesie

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LICENCIEUX REVEIL

LİCENCİEUX RÉVEIL

 

J’épouse de mon être, de mes doigts, de ta peau les décors. J’en éprouve le grain, moelleux et chaud comme la vie, « Ta » vie, et mon souffle s’oublie sur ta nuque qui dort, quand le tien, régulier, harmonieux, calme, d’une finesse exquise, sourit à ma langueur douce comme une brise qui épouse ton corps, lors, tant engluée en tes chauds intérieurs d’équivoques torpeurs aux rêves empourprés de sanguines ardeurs, « Toi », si belle d’indécence, déesse de l’envie baignée en leur acmé, en pauses alanguies tu soupires et jouis d’être ainsi liquéfiée, et conquise à ta guise en ta belle inconscience, par leurs astrales effervescences, et slows de leurs licences où frémit ton désir qui bourgeonne ton corps en deux perles de sang gorgées de leurs trésors, éminences brûlantes à l’éveil sulfureux qui s’annonce imminent, en sourires bienheureux ourlés de voluptés aux caresses de feux, dont tu es l’incendie. Et l’homme que je suis, qui te regarde ainsi aussi éperdument, et sera ton amant, dévorant de ses yeux aux jades pénétrants irradiés et fervents, mêle à ces volcans qui explosent en toi, les éclats sulfureux de leur amante aura en ce matin précieux d’un printemps généreux qui bénit nos émois. Mais ils t’amarrent encore en leurs limbes irisés de laves chamarrées ces songes entreprenants qui te savent aduler, maîtresse évanescente au plaisir transcendant en ton sommeil efflorescent, d’où tu poins mollement, et à peine à demi pour achever ta nuit au douillet de ton lit devenu si brûlant : Et s’éclôt indolent l’huis de tes envies, en précieuses essences aux divines mouvances qui exultent déjà de leur folle impatience et sourdent en leur puits aux si belles romances ; lors tout ton corps s’oublie, et en tous ses appâts, à leurs sources de joies, cet intime creuset de « Ton » aven roi, au mystère féminin qui attise mon cœur de son amour vainqueur en sa conque marine, ce calice de foi pour capiteux abois qui bâille tout en joies d’extases et d’émois tant emperlés déjà de la fluide rosée qui hèle leur marée de grande majesté, et n’appartient qu’à « Toi ». Puis tu jouis vraiment, pleinement, irrémédiablement, et si intensément, en un souffle sans fin qui ouvre grand tes yeux, et me découvre, moi, en mon désir fiévreux, au chevet de ta nuit qui s’achève en ivresses d’un rêve qui su t’ensorceler, où « Ton » plaisir, à présent apaisé, dont je bois les baisers à ton sexe encensé, cette coupe sacrée aux lèvres chamoisées de cyprine gorgées, que ma bouche gourmande et tout autant troublée, infiniment quémande. Enfin, langues mêlées, corps enlacés, nous communions en chairs soudées, moi tout en « Toi » ancré, en ton sillon qui sait m’aimer de « Ta » passion profonde en sa grotte féconde où je sais m’immoler, pour « Toi » ma dulcinée. Ces sublimes secondes valent éternité pour cet amour désinhibé qui scelle en cet instant de fusion cardinale, « Mes » élans et les « Tiens » en « Un » seul destin, tendrement madrigal et hautement mâtin, pour deux cœurs bicéphales unissant à jamais leurs haleines astrales aux si tendres lacets d’un si langoureux mal, en son jardin secret… et sa suite nuptiale.



11/12/2021
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