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LÀ OÙ TU DANSES…

En mon boudoir dédié à l’écriture,

Cette intime prairie où l’esprit s’aventure,

Mon bel écrin du Cœur

Souriant ou en pleurs,

Que Tu es Belle, Tant !

Et tellement présents

Tes mille souffles d’âme

Effleurent encore mes flammes

Qui souffrent en ce brasier

De ma lande incendiée.

Ils conjuguent « Jouir »,

Attisent mon Désir

Sans s’offrir à l’Enlace,

Me refusant la grâce

D’un Bonheur partagé

Au douillet d’un baiser.

Ainsi…

Mes pensées vagabondent

D’une peine qui gronde

À la douce chaleur

Du nid où bat Ton Cœur ;

D’une torture qui me ronge

À la quiétude amie d’un songe ;

Et, en cette alchimie

Ferment de nos deux vies

Se mélangent les genres,

Ciels clairs et ciels blafards

Esquissant autres Auras

Aux couleurs de nos voies

En un faisceau sublime

Irradiant nos cimes,

Aux rondeurs complices,

Et, barbares ces abysses

Éteignant Tes Envies,

Proscrivant Nos Folies

Victimes de l’espace

Comme du temps qui passe.

Or,

Ce « Nous » d’hier, encore en moi respire sans fin

Telle buée féconde et fraîche d’un matin,

Oraisons de mes sens,

Tendres et douces licences

Qui savent sous l’astre feu se volatiliser,

Pour renaître rosées

À l’aube de chaque jour,

Heure privilégiée

Où Ce Doux « Nous » vient m’embraser

En frondaison secrète,

Écrin d’une conquête

Où Mon Désir qui veille

Vient goûter à Ta treille,

Ton Plaisir que j’attends…

Encore, si Tendrement !

Car…

Ainsi est Mon Karma,

Incendiant Mon Aura

De l’éther où Tu danses,

En lequel je m’élance

Afin qu’en Ton sourire

Que tout Mon être aspire,

Toujours je choie Ta Vie,

Alors que Mon Cœur, Lui,

Solitaire à présent

Sur les ailes du vent

D’un Amour avorté

À l’émotion fanée

Te conserve la Grâce

De Mon Amour tenace,

Là où Tu danses,

En cette autre Romance…

Qui de Ton Cœur m’aura privé.