FRIMAS-CHALEUR
FRIMAS-CHALEUR
Tes mots, soudain frimas
Aux sens abandonnés,
Sonnent pour moi Ce Glas…
De Ta Complicité.
D’atours de langages
Ils n’usent plus guère,
Anonymes visages
Où mimiques austères
D’une âme qui s’oblige,
Boudant l’épistolaire
En ce Défunt Vestige
Où nos heures de naguère,
Prises alors de vertiges,
S’ouvrent aux délaissées
Imposées par Ce Glas…
À si Bel Hyménée..
Or…
Corps accort, là, en moi…
Qui ne sait T’oublier
Niche ce fol émoi
Amant du verbe « Aimer ».
Aussi, tes mots frimas
Aux sens édulcorés
Me noient-ils en ce Glas…
De « Ta Féminité »
Où brûlent encore mes pas,
Mes nuits et leurs aurores,
Mes jours, vides sans Toi,
Mon Cœur, qui ne s’endort
Jamais… Qu’entre Tes Soies,
Aux rives de « Ton Corps »,
Des souffles de Ta Voix,
Pour moi Précieux Trésors
Cueillis en Ta Chaleur
Qui ne me quitte pas.
Soleils et Bonheurs,
Ils sont « Toi » …
En « Moi » !
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