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ETHIQUE LICENCE PELERINE

 

 

ÉTHIQUE LICENCE PÈLERINE

 

 

Et vous m’avez manqué ! Madame.

 

Mes pensées toutefois furent au rendez-vous pour vous rejoindre, « Toi », de mes vents les plus doux tout au long du Chemin qui me parlait de vous en ses éthers câlins, coquins, fripons minous, m’offrant ce rose aux joues de mes départs mâtins qui me gorgeaient de vous en chaque pas nouveau me donnant rendez-vous avec ce « Toi », de « Vous », qui irriguait ma voie de votre voix à « Vous », que je ne voyais pas, mais qui pourtant en alentours vibrait partout, de l’orée des sous-bois jusqu’aux cieux amadou où régnait « Mon Soleil », cet astre né de « Vous » qui engendrait en moi, pour ce « Toi » en froufrous, mes plus fervents abois aux traits les plus courtois, m’aspirant chaque pas pour divins rendez-vous au pays de la joie des rêves les plus fous, mes petits rêves à moi, toujours si pleins de « Toi » qui ne serait plus « Vous », mais source claire sous ton toit, pour moi qui tout en « Vous » y jaillirais pour « Toi » en fusant de partout, amant de tous tes pores et de tous ces décors où « Ton » corps est si doux lors « Ton » Désir affleure et qu’il gémit en « Vous » pour ce « Tu » que j’implore, lors je pense à « Vous » en ce « Toi » hellébore et nid de ma folie m’invitant à chérir tes laves gorgées d’or, éruptions de ton corps s’offrant alors sans fin aux faims de mes essors si complices des « Tiens », qui s’incendiant ensemble, de nous deux feraient… Un.

 

Ainsi sous ma foulée le temps n’avait plus cours tant j’étais imprégné de vos parfums de cour qui savaient irradier ces espaces prisés de mes intimes vœux courtisant vos pensées en rêvant à vos yeux, si chers gynécées où je me voudrais né, ce Graal délicieux par moi tant espéré.

 

Voici Madame, comme je voyageais ! Et, arpentant ce monde qui de vous m’éloignait, de « Toi » bien plus encore toujours me rapprochait, et je voguais, alerte, en si bel univers où tout était dentelles de vos grâces princières ; et marcher sans un mot, la tête tant ailleurs, m’imprégnait de ton corps, berceau de tout mon être, qui m’absorbait en mon entier pour y boire mon ciel aux couleurs d’un été qui se lovait ainsi au secret de ta treille, paradis chamarré de ces mille merveilles finement diamantées des satins éternels de « Ta » féminité, exultant de beautés.

 

Alors, sur ces sentiers, tant par Phébus brûlés, c’est ton aura que j’arpentais, rêvant à toi, magique terre s’il en est. Tel vaisseau interstellaire je croisais en ces eaux, qui étaient cette mer sueur de « Votre » peau, où ma propre sueur s’oubliait en écho de ce profond bonheur qui s’ancrait en ces heures où votre « Vous » se tue, comme par inadvertance, quand votre, « Tu », à « Vous », en rendez-vous si doux me caressa la joue de « Ta » si douce brise qui me parlait de « Vous », et de « Tes » gourmandises aux licences goulues qui imploraient ce « Nous » que « Tu » aurais voulu.

 

Pour moi, poète transcendé, épique et éperdu d’absolu romantisme se noyant en tes nues, « Tu » fus ce fabuleux voyage aux contrées indolentes autant que passionnées, et le souffle du vent, d’Autan, ce chaud vent d’un été qui buvait sur ma peau mon désir permanent pour « Vos » charmes en appeaux, fut mon Chemin d’Étoiles, et parfois… Mon bourreau.

 

Alors, en mon retour, et pour mieux vous servir, Madame, je me grime en héraut « T »’offrant ses oriflammes brodées de mon sang chaud que je voue à « Votre » âme, m’immolant en ces eaux de « Ton » Plaisir de femme, en si délicieux drames de prétendant dévot.



04/07/2022
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