"ELLE"
« ELLE »
« Elle » est… Cette buée d’azur, capiteuse,
Cette haleine lascive aux embruns de velours,
Cette voix accordée au fil de mes jours
Qui frémit de son être en ondes mélodieuses.
Elle est, en son aura lointaine, ma sirène du vent,
Son chant berce mon âme de tendres mélodies
Qui pénètrent l’éther et dorlotent ma vie
De ses murmures de cœur que je pêche en rêvant,
Et je passe avec « Elle » mes heures les plus douces,
Certaines sont cruelles d’un sombre égarement,
D’autres respirent « d’Elle » son parfum envoûtant,
Toutes chantent l’Amour, en licencieuse mousse
Où baigne tout mon être et se noie ma folie.
Ses bulles aériennes qui naissent d’air et d’eau
En symphonies d’éclats envahissent mes flots,
Subtils bruissements aux goûts de paradis.
« Elle », est ardente lave qui brûle mes abysses
Et s’insinue en mes vaisseaux,
Incendiaire fusion « Elle » jaillit sous ma peau
En frissons de Vulcain qui frisent le supplice.
Son sang qui tant m’affole aspire mes pensées,
Rien de ce qui rayonne en mon cœur assidu
N’échappe à son haleine et ses troublantes nues,
Mais je suis orphelin des rais de sa beauté.
Parée de Sa Tendresse me rend « Elle » visite,
Qu’exulte ma demeure, et tant mon âme éprise ;
S’enfuit-Elle parfois ! « Elle » me revient exquise
En rendez-vous courtois aux galantes invites.
De cette séductrice je suis noble conquête.
Mon univers d’émois « d’Elle » seule resplendit,
Et mon Désir fervent d'« Elle » s’abreuve d’envie.
Ses sourires sont pour moi les plus précieuses fêtes,
Et ses dentelles, à « Elle », parures de son corps nu
Psalmodient ses oublis à la tendre requête
Du don de sa vertu pour mon vœu de poète
Qui enlace son âme d’amante dissolue
Dévorée par mes flammes
En songes défendus
Noyés en sa cornue,
N’épousant de son charme
Pas une once de plus
Que ce souffle ténu,
D'« Elle », qui tant me damne
D’un Amour éperdu
Où se brouille ma vue
Lors mon cœur lui brame
Mon Désir absolu
Qui l’espère, « Elle », émue
Pour y pêcher son âme,
Cette porte des nues,
À « Elle »
La plus Belle…
En qui je me dilue.
Je ne rends pas mes armes
Et l’aime toujours plus,
Soupirant assidu
Qui invoque Sésame,
Cette clé de « Ses » nues
Pour celles de mon âme,
De mon cœur oriflamme
Et mon corps éperdu…
D' « ELLE » !
Reine parmi les femmes
« Elle » seule m’incendie
Et me féconde ainsi
D’ivresses allogames
En lesquelles s’oublie
Mon Amour zénithal…
Pour « ELLE »,
Et ses laves fractales.
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