DOUCE AEROPOSTALE
DOUCE AÉROPOSTALE
De fines pointes en déliés,
Égérie, fée mutine,
Étoile rouge, rouge baiser,
Si virtuose ballerine
Elle effleure le monde
Telle une brise douce
Aux caresses fécondes
Qui tant troublent la mousse
Où reposent mon âme,
Et mon cœur en soupirs
Frémissant sous sa flamme
Qui goûte mon Désir
À petites gorgées,
Quand le sien violon,
Ondes de voluptés
S'oublie en unissons
D'analogues portées.
Une mer cependant nous sépare.
Aucun îlot à l’horizon,
Seules ses vagues, et point d’amarre
Pour accueillir un pavillon,
Alors c’est en l’éther
Que naviguent ces mots
Écuyers de nos terres,
Qui survolent ses eaux
Messagers vaporeux
De nos humains berceaux,
Où ils se posent heureux
En caresses cadeaux
Gorgées de nos parfums,
Irisées des plaisirs
De notre tendre lien
Fusionnant nos sourires.
Et nos maux s'ensorcellent
En semblable chemin
D'une idylle arc-en-ciel
Aux émois Valentins.
Ainsi nous communions,
Haleines clandestines,
Poète de passion
Et sage libertine
En va et viens jumeaux,
Voyageurs de l'intime
Entre points cardinaux
Aux contraires origines,
Où croisent nos vaisseaux
Dont l'Amour se décline
En mille et un échos
D'une grâce divine
Aux clartés si câlines,
Qu'irradie ce tableau
Où nos flammes orphelines
En fougues braseros,
Épistolières mâtines
Muses de nos ego
Lient nos élans, nos rimes,
Sous seing du même sceau
D'un idéal destin
Aux jouissances crescendo
Nous invitant à ses festins,
De cœurs, d'âmes et de peaux,
Pour consacrer « Notre Beauté »
Autrement qu'en ce « Rêve »
De corps s’aimant en enlacées
Aux si torrides fièvres,
Qui ne serait pas mièvre
En ses évaporées,
Et souderaient nos lèvres
En lit naissant d'un incarné
Qui serait ce brasier,
Refuge de nos bras
Où nos félicités
Exultantes déjà
Aspirent à se choyer,
Égéries de nos joies
Et charnelles voluptés
En fervent « Toi et Moi »
Aux émois partagés
D'une reine et d'un roi,
En sa pérennité
Digne de notre aura,
Qui peut-être vivra
Si nous savons l'oser,
Ne lui offrant trépas
De ne l'avoir tenté
Qu'en haleines mutines
Aux souffles timorés
S'effilochant en rimes
D'un fil du temps usé
S'imposant délétère
Pour nos envies fanées,
Valais thuriféraire
D'un rêve évaporé
Que nous saurions pleurer.
Or céans il nous choie,
Que tant savent chanter
De leurs plus belles voix
Aimant à se séduire
Sans jamais se lasser,
Amantes en devenir,
Radieuses, nos Psychés
Qui m'invitent à t'écrire
Cet Amour exalté
Qui tant sait m'embellir
De « Ta » complicité,
Jusqu'à m'en couronner,
Pour en tes yeux chérir
Cet espoir insensé
D'enlacer ces soupirs
De nos chairs mêlées
Unies par « Leur » Désir
En ce jour singulier
Nouant notre avenir
Du puissant verbe « AIMER »,
Conjugué en ébats
Que je hèle, affamé,
Pour m'enivrer de « Toi »
Aux sources de « Tes » soies,
De « Ta » féminité
Refuge de ma foi
Où se voudrait ancrer
Après nos doux combats
Ma masculinité,
En « Ta » femelle aura,
Jusqu'à l'éternité
De ce qui me fait, « Moi »,
Pour « Tout » ce qui est, « TOI ».
Je T'Aime… Comme ça !
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 12 autres membres