CLIMAT
CLIMAT
Toi, tu n’es qu’émotions !
Chaque parcelle de ma peau
Frissonne sous tes mots,
Et mon cœur vibre à l’unisson.
Hier, déjà, de leur halo,
Ils distillèrent en moi
L’empreinte d’un émoi
Qui gravait crescendo,
Tout ton être en mon âme.
Et, Ô, combien de jours, et un peu plus encore,
Jamais n'ont altéré les feux de mon transport
Pour ton ardente flamme.
J’ai courtisé, hier, d’autres épistolières,
Parfois même couché mon corps entre leurs bras,
Jamais elles n’ont brillé de ton intense aura,
Elles ne furent du plaisir que subtils transferts.
Et si demain encore l’une d’elles m’appelait,
M’offrant l’attrait de ses décors charmants,
Ils ne seraient nourris de l’intime tourment
Qui m’irradie de Toi en un plus que parfait.
Je ne sais expliquer Ton être pour le mien !
Je respire de ta vie aux effluves prégnants,
Tu es mon oxygène, l’air, l’eau et le vent,
Le soleil de ma terre, mon rêve quotidien.
À l’orée de ton cœur pour lequel mon cœur bat
Lors tu n’éprouves pas un même sentiment,
Je ne sais te chasser des heures de mon temps.
Tu me parais si loin ! Parfois si près de moi !
Quand j’ai ouvert les yeux sur Ton tendre univers,
Acceptant le partage à ne plus y penser,
J’ai su que je n’étais celui tant espéré ;
Tu n’en respires pas moins, déesse de Cythère.
J’ai sermonné l’amant que j’aurais voulu être,
En ton âme troublée, après avoir souffert,
Je me suis reposé oubliant ma misère,
Et je demeure fervent sans renoncer à naître.
Ainsi au fil des jours je chemine avec Toi.
Tes heures sont mes flambeaux,
Je m’accroche à Tes mots,
Tu brilles sous mon toit.
Je sais que s’il existe, sans en être comblé,
Qu’un tel espoir fervent il faut entretenir
En l’exposant sans cesse aux flammes du Désir,
Et qu’aux feux de l’amour il ne faut renoncer.
Alors, je suis là, toujours en rendez-vous !
Je promène ma vie en tes secrets jardins,
Et caresse tes yeux de ma plus tendre main,
Lors, ils lisent mes vers avec un plaisir doux.
Je suis le soupirant d’une part de ton être,
Spirituelle grâce dépouillée de sa chair.
Je ne connais ta peau qu’en enlaces d’hier,
Mais mes sens brûlants font l’amour à tes lettres.
Qu’adviendra-t-il de nous ? Qui serons-nous demain ?
Je ne sais aujourd’hui que ce que j’ai vécu !
De cet évènement qui rencontra tes nues,
Respire mon appétence en singulier destin.
Et j’invite ma vie à combattre le noir,
À vaincre en moi le doute et le renoncement,
À frémir, à oser, à vivre intensément,
Lors je m’abandonne en ton si beau regard.
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