CE CHANT DES SIRÈNES…
CE CHANT DES SIRÈNES…
Tu sais Petit, un jour tu rencontreras le mystère, l’inexplicable envie d’une voix entendue, d’une silhouette floue, d’une ombre de lumière, juste perçue dans sa magie en une lointaine galaxie. Elle peuplera tes rêves ! Elle enflera aussi aux saturnales marées de ton âme surprise, conquise puis affolée, et laissera tes plages vides de l’océan de son absence lorsqu’elle expirera aux souffles de ta vie… Pour renaître parfois, éternelle, différente toujours, sous d’autres horizons.
Tu la reconnaîtras ! Elle sera trouble, nébuleuse tout comme ensorceleuse, proche et lointaine, mélodie envoûtante, profonde et espiègle à la fois. Une voix, une forme, une clarté aux nuances ardentes que l’on ne choisit pas, modulée tel le vent du large, portée par les sirènes du voyage, claire et spontanée, libre et tentatrice, sensuelle séductrice de tes rêves, de tes mots, de ton cœur, de ton âme, et de corps désir, qui naviguent toujours.
Oui ! Tu la reconnaîtras cette voix, elle ne quittera plus tes jours, et bercera tes nuits. Bonheur peut-être, ou bien mélancolie, elle ne saura jamais, même dans tes souffrances les plus sombres te rendre malheureux par ses outrances même, tant tu aspireras à goûter ses transports.
Cette voix, Petit, t’appellera un jour ! Cette voix de l’Amour qui chérit La Passion.
Pourtant, il est des êtres qui vivent en prison et qui n’entendent pas les brises de sa mer, ses coups de vent, et son mystère…
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